Au départ, animé de la volonté constante de conserver des pièces simples, ayant déjà fait leurs preuves et largement répandues, j’ai souhaité donner une seconde vie au système de freinage d’origine du vélo. Avant de commencer le démontage, j’ai vérifié le bon fonctionnement des composants principaux pour éviter toute surprise lors du remontage et pour éventuellement identifier des solutions avant de me lancer dans le projet.

Il est tentant de moderniser chaque composant en vue d’optimiser les performances. Cependant, pour les raisons déjà évoquées au début du projet, préserver l’aspect technique d’origine s’avère primordial afin d’assurer une facilité de réparation dans les contrées éloignées.

Dans ce cas, les roues demeurent à leur état initial, mais cela ne signifie pas que des améliorations ne peuvent pas être apportées.

Après quelques jours d’attente, la couleur, le vernis et leurs différents composants ont eu le temps de s’évaporer, laissant place à une peinture parfaitement sèche et d’une finition impeccable. Contempler ce cadre dans son état abouti est un vrai plaisir, le regardant tour à tour depuis la gauche et ensuite depuis la droite, découvrant les différents reflets qu’il nous offre, en passant le revers de sa main le long des tubes pour apprécier le travail bien fait ! Bonheur.

Un des moments les plus magiques et en même temps les plus stressants est celui de l’application de la peinture. C’est un instant stressant car il nécessite une succession d’étapes importantes qu’il faut réaliser avec rigueur, calme et uniformité. Mais c’est aussi un instant de joie et de découverte du résultat, de ce que cela va donner sur le cadre, le vélo. Découvrir cette peau neuve, c’est presque comme une naissance.

Lors de l’achat initial, la couleur n’était pas un critère déterminant, mais plutôt un aspect mineur. La teinte d’origine n’était pas particulièrement attrayante à l’époque de l’acquisition. Cependant, l’idée de conserver cette couleur d’origine a traversé mon esprit. Malgré quelques doutes, le désir de posséder un exemplaire unique a finalement pesé plus lourd que l’idée de conserver ou de raviver cette teinte des années 90.

Ici marque le début d’un projet réalisé avec passion, le « VeLau ».La création d’un compagnon de route pour les futures aventures « Gravel ».

Au départ, mon ambition technique était de partir d’un vélo « ancien » et de le transformer en ajoutant des pattes de fixation pour des freins à disques, en modifiant le cadre pour accueillir des roues et un groupe plus moderne, tout en remplaçant la fourche avant par un modèle en carbone.